750 grammes
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           Je vais maintenant expliquer le pourquoi de cette phrase, mon leitmotiv qui m’a fait et me fait tenir dans les moments difficiles.

           A l’âge de 12 ans et demi j’ai été « classée » dans la catégorie « anorexique » un peu (beaucoup) trop vite par la Médecine.  Certes après une perte de poids brutale durant l’été, des comportements anorexiques sont apparus, mais la Médecine c’est arrêtée là sans plus de recherche sur ce qui avait causé ma perte de poids. Hospitalisations, dure période d’auto gavage (oui auto car je ne voulais pas rester comme ça mais dès que je mangeais, je me sentais mal), beaucoup de questions me taraudais : « Pourquoi j’ai perdu tant de poids ? », « Pourquoi je me sens mal dès que je mange ? », « J’étais pourtant gourmande avant ? », « Pourquoi je n’arrive pas reprendre du poids alors que je mange ? ».

            Mais à quoi bon les poser à la Médecine alors qu’elle vous dit « C’est dans votre tête, c’est vous qui ne mangez plus, c’est votre faute… ». Et surtout, que répondre à cela... Et bien rien. Voilà pourquoi ce ne fut que 2 ans plus tard (14 ans et demi à ce moment-là) qu’enfin cette Médecine se posa la question « pourquoi ne grandit-elle pas ? ». Le pourquoi fut une nouvelle fois trouvé, après de nouvelles hospitalisations, examens … Verdict ? Hypercorticisme, syndrome de Cushing, complexe de Carney. Vous allez me dire mais qu’est-ce que c’est que ça. Je m’explique rapidement sur l’hypercorticisme Pour faire simple, nous avons deux organes appelés les surrénales. Celles-ci produisent plusieurs hormones dont une : le cortisol, l’hormone du stress. Cette hormone est essentielle à la vie, pour le bon fonctionnement de l’organisme, pour lutter contre les maladies etc… Mais qui, en trop grande quantité provoque un grand nombre de disfonctionnements. Mes tites surrénales à moi, elle en produisait dix fois trop (je fais toujours à l’excès alalala !)

            La Médecine, après ces recherches qui dureront plus de six mois (car cas rare, en bref : objet de thèse), m’a retiré le problème en m’enlevant les surrénales. Soit un autre problème à la place du précédent et du pré-précédent : plus de surrénales = médicaments de substitution à vie avec plus de risque et de vigilance à l’avenir. Après cette opération pourtant, j’étais tellement soulagé, tellement heureuse de pouvoir ENFIN profiter et vivre ! Ce ne fut, à mon grand regret, que de courte durée…

 

            Un mois et demi après cette intervention, un nouveau problème a surgit sous diverses manifestations. Diarrhée, gène à la gorge, douleurs neurologiques, brulure des intestins, spasmes à ne plus pouvoir bouger… et tant d’autre que je ne peux les citer. La médecine a cette fois décidé que ce serait le choc post traumatique de tout ce qui m’était arrivé, qui me perturbait. Et si cette Médecine posait la chose autrement ? Et si tout ce qui m’était arrivé était dû à autre chose ? Dur à croire pour cette Médecine qui par la logique du « elle ne peut pas avoir ça plus ça et maintenant ça… » préfèra donner dans le psychologique pour ne pas paraître ignorante face à ce qu’elle ne comprend pas.

                 Me voilà donc, moi, jeune fille de 15 ans, 1m45 et demi (j’y tiens !), poids plume, surfant sur le net, rassemblant à droite à gauche des témoignages, des études peu reconnues (et pourtant probantes), des similitudes, recherchant des liens à faire, reprenant tout mon historique santé, le dépiautant, analyse après analyse, examen après examen pour enfin avoir LE diagnostic : Intolérance au gluten.

             Seulement, moi jeune fille de seulement 15 ans, je ne suis qu’un poids plume devant le monstre d’égocentricité Médical, la tornade infernale de la rentabilité qui provoque à ce jour  tellement de dégâts…Tellement de chose caché… aller voir un médecin en lui disant le diagnostic qu’il doit faire n’est pas une solution subtile… C’est pourquoi il faut tout prendre en compte : les tests pour repérer cette intolérance ne sont pas fiable, une prise de sang et une biopsie intestinal (rappelons que l’intestin fait l’équivalent d’un terrain de foot). Ce diagnostic permet l’indemnisation, à hauteur de 45 € / mois, des aliments certifié sans gluten et la reconnaissance dans tout le monde médical en tant que coeliaque…

Cela vaut-il le coup de souffrir jusqu’à un test peu fiable ? Je ne crois pas.

Cela fait deux semaine que je suis au Sans Gluten. Des améliorations ? ….        OUI !!!!!!

 

Je tiens à ma petite phrase, et elle me fait tenir !

   

 

         Dans deux semaines; une coloscopie et une endoscopie sont prévu. Si par hasard il est détecté une Maladie coeliaque ce sera tant mieux mais pour moi, le principal but de ces examens sera de vérifier que cette intolérance n'a pas dégénérée en encore une autre anomalie organique.

        Sur ce, je crérais des articles sur chaque maladie que j'ai cité, avec des explications, des liens que j'ai fais par rapport à mon parcour et les témoignages en commentaires seront acceuillis avec de gros gros remerciment de ma part et surtout de celle des lecteurs ! Je metterai des recettes Sans gluten et/ou Sans lait , des liens plein de trucs interresants quoi.

Ces article ne viendront peut être que dans quelques temps... le temps d'aller mieux.

 

 

  chat-sourire